Mes prises de notes

Si nous étudions Platon, c'est parce que Platon est le fondateur de la philosophie. Y compris que c'est un fondateur d'institution. L'académie d'Athènes est une institution, et la philosophie est liée à une institution philosophique.
Mais c'est Socrate qui fonde la philosophie? Oui, mais c'est Socrate avec Platon! Si Platon n'avait pas réécrit les dialogues de Socrate, Socrate aurait disparu de notre mémoire. Non, parce qu'il y en avait d'autres. Mais c'est Platon, qui fondamentalement a fait de Socrate ce que nous en savons.

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Là, je pense point de vue technologie : Invention/innovation

Les secrets de l'innovation (Vidéo - Guillaume Villon de Benveniste),

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Donc, le fondateur de la philosophie c'est Platon en tant qu'élève de Socrate. Nous étudions la philosophie, car celle-ci est à l'origine à la fois du savoir que l'on dit rationnel qui a donné les sciences démonstratives, formelles.

Ex: les mathématiques, la physique... ensuite bien après les grecs les sciences expérimentales, ensuite les sciences humaines et puis ce qui a donné à partir du savoir rationnel : la technologie industrielle qui pour quelqu'un comme Platon n'est pas rationnel. Pour Platon la technologie ne peut pas être rationnelle, pour Platon la technologie n'existe pas car pour moi la technologie en capsule, incorpore de la science, des savoirs formels et rationnels. Pour Platon la technologie n'existe pas, la technologie n'apparait qu'à la fin du 18ème siècle avec James Watt et avec le monde industriel naissant.

Pour nous, pas pour Platon, le savoir rationnel est présent comme dans cet ordinateur, dans cette montre... La technologie qui s'est développée depuis deux siècles répand du rationnel partout. Donc la philosophie est à l'origine du savoir rationnel mais elle est aussi de la société politique.

La société politique dans laquelle il paraît que nous vivons, et c'est une question pour moi : Sommes nous encore dans une société politique? Je pense que nous sommes à la limite.

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2016 : Inexistante dans le web, que des pénalités mais nous ne sommes surtout pas dans une politique du web, dans le web, pour le web hors qu'on est entrain de transférer tout là.

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Toutes les sociétés du monde pratiquent toutes, presque toutes ont une forme politique, la société politique, elle est apparut avec les grecs. Et la philosophie est à l'origine de la théorie politique. Je ne dis pas de la société politique elle-même parce que la polis, la cité grecque, la société politique apparaît avant la philosophie. Mais la philosophie est un discours qui se prétend étant lui-même rationnel de ce que c'est la société politique, ce qui fait qu'elle est politique et qu'elle est positivement politique au sens où elle est bénéfique pour les sociétés humaines.

Donc, la philosophie qui à l'époque de Platon ne se distingue pas du tout de la science, il n'y pas des scientifiques d'un coté et les philosophes de l'autre, ce sont les mêmes. C'est aussi un discours sur la polis et sur la manière de l'organiser. Sur cette forme de communauté humaine que l'on dit politique et dont Athènes, où vit Platon, où vit Socrate est considérée comme un modèle exemplaire, pour ne pas dire l'exemple même. Les athéniens sont les grands penseurs du politique... ce qui concerne les philosophes, ils apparaissent d'abord à Athènes, Socrate et Platon... Et au moment où ils apparaissent à Athènes, la cité grecque est en crise..

La philosophie grecque est apparue à cause d'une crise terrible qui frappe Athènes qui se termine par la tyrannie des Trente, dont 2 frères de Platon sont impliqués, Platon dont lui-même a eu affaire avec ces tyrans, Socrate ayant vu **** partir avec ces tyrans étant été condamné à mort notamment à cause de cela. C'est une société violente. Où il y a des meurtres des assassinats politiques et pas des petites quantités, en masse! Des massacres. La polis est en crise au moment où apparaît la philosophie.

Et la politeia, la citoyenneté, le groupe de citoyen, tous les citoyens d'Athènes (ce sont les nobles "les combattants" qui sont citoyens). La politeia, ça désigne l'ensemble des citoyens mais ça désigne parfois la constitution. La loi qui fonde la loi d'Athènes, ce qu'on peut faire ou peut pas faire dans Athènes, c'est la politeia qui le définit tout comme nous avons nous la constitution en France.

Si nous devons faire de la philosophie aujourd'hui, quand je dis nous, pas obligé mais utile et nécessaire. C'est beaucoup plus fort qu'utile. Car il y a des choses qui sont utiles mais pas nécessaires... si je crois qu'il est impératif de faire de la philosophie et pas simplement nous. Parce que nous en ce moment (1 octobre 2011) nous vivons une crise, une très grande crise qui n'est pas une crise d'une société de 350 000 âmes mais une crise de 7 milliards d'âmes. Étant donné que cette planète a mondialisé le modèle occidental pour le meilleur et pour le pire et parfois dans le rejet et plus ou moins. Par exemple, l'organisation politique de la Chine est occidentale jusqu'à un certain point parce qu'elle prétend de s'inspirer de Marx, qui est un philosophe juif, allemand, donc européen. Dans ce point de vue là, au moins la Chine, à quelque chose d'occidentale. Et surtout la chine est très occidentale parce qu'aujourd'hui les ordinateurs, ça se construit en Chine et vont être bientôt conçus par la Chine...

Le modèle occidental s'est planétarisé, plus ou moins, heureusement qu'on n'a pas détruit les autres cultures, mais néanmoins cela s'est répandu et dans la crise planétaire que nous connaissons aujourd'hui, économique politique, morale, écologique, énergétique, etc. Et la crise de confiance, la plus grave crise que nous vivons en ce moment. Si nous voulons sortir de cette crise, nous devons comprendre pourquoi nous sommes dans cette crise. Il y a des tas de façon de comprendre, j'ai des discours personnellement sur ces sujets de toutes sortes. Je pense par exemple que la spéculation financière est très importante, le consumériste a atteint ces limites. Mais je pense également que nous n'avons pas encore assez lu Platon. Parce que nous n'avons pas encore assez lu ceux qui et en tout premier lieu Platon sont à l'origine de ce qui a conduit à cette crise.

Nous allons étudier un texte " Politeia "... Les livres de Platon nous les avons reçus à travers une transmission qui remonte à très longtemps la plupart par les arabes, heureusement que l'islam était là. Et c'est dommage que beaucoup de gens ne le sache pas à commencer par le président de république française. Ce livre " Politeia " à un sous-titre "De la justice".
L'année dernière, nous avons étudié le Banquet...

Arrive la République qui est considérée comme le passage dans le Platon de la maturité. Le Platon de la maturité, je l'appelle le Platon dogmatique. Parce que je pense que c'est dans la République que Platon tout à coup devient dogmatique et non plus aporétique. Pratiquement jusqu'à la République, je crois et en particulier dans le Banquet que Socrate sous la plume de Platon pause que la philosophie, faire vraiment de la philosophie c'est à un moment donné rencontrer la limite du savoir et faire l'expérience de son non savoir. Du fait, qu'il y a du non savoir, de l'inscience du fait qu'on n'arrive pas à la science. On fait l'expérience de cette limite et être philosophe est de faire cette expérience-là.

Faire positivement cette expérience sur le mode de l'amour de ?la sagesse,? ce que dit le Banquet.

Diotima dit que l'amour ne générale, c'est l'expérience du caractère inaccessible de l'objet aimé. Si vous aimez quelqu'un c'est parce que ce quelqu'un vous est inaccessible, il vous dépasse, il est plus grand que vous, il y a un mystère en lui que vous ne pouvez pas réduire. Si vous pouvez le réduire c'est que c'est fini.

Socrate pause à la fin du Banquet que le savoir (la philosophie), c'est l'amour du savoir tel qu'il pause que le savoir qu'il cherche que recherche la philosophie est aussi de cet ordre-là. Quelque chose qu'il le dépasse. Et qu'il faut accepter se dépassement. Si on ne l'accepte pas alors, on devient sophiste.
C'est à dire on croit savoir et tout savoir et ça, ce sont les ennemis de Socrate, les sophistes. C'est ce qu'il combat même s'il a des amis qui sont sophistes. Moi, j'ai des amis que je combats...

Donc pour Socrate, ceux qu'ils disent qu'ils peuvent accéder au savoir, ce sont les sophistes. Méfiez-vous de ces gens-là, dit Socrate, il n'arrête pas de dire cela, jusqu'au Banquet. Et d'un seul coup dans la République, il sait! D'un seul coup, au regard d'avant, Platon est devenu un sophiste. C'est très grave ce que je dis là, ce n'est pas exactement ce que je pense mais ce n'est pas loin de ce que je pense.

Nous allons étudier le premier grand livre de sophiste de Platon dans la République. Nous allons étudier un tournant de la pensée de Platon, qu'est à l'origine de ce que beaucoup de gens ont appelé la métaphysique de Platon.

Surtout au 20^ème siècle que beaucoup gens vont s'en prendre à Platon, comme je suis entrain de le faire-là. Mais Platon à changer... Heidegger jusqu'à Deleuze... Qui sont presque à l'opposer du point de vue idéologique... Livre VII : la question de la caverne... c'est dans ce livre qu'est tiré la théorie des idées qu'est l'origine de la dogmatique philosophique... ce que je sais c'est que je ne sais pas, mon savoir positif, me donne accès à quelque chose que je ne sais pas...

La vérité, " alètheia ", c'est ce qui occupe les philosophes. Ce que veux établir Socrate dans les dialogues platoniciens, c'est : qu'est-ce que l'expérience de la vérité? Dans le Banquet et surtout dans le Banquet l'expérience de la vérité à avoir avec l'expérience de l'amour et y compris de l'amour charnel. C'est à dire de l'Éros au sens où on tombe amoureux c'est à travers la beauté des yeux... D'abord la beauté physique qui me donne accès qui est la beauté en générale et qui n'est pas simplement physique et que je peux trouver ensuite jusqu'à une charogne... c'est rapport à l'être ce qui compris à ce qui est laid.

Le savoir qui intéresse les philosophes et ce savoir vrai autrement dit, la vérité, l'expérience de la vérité, ça passe par l'amour et donc par le désir, Éros. La philosophie c'est l'amour du savoir dit Socrate...

Politique + critères de décision (rationnellement, débats, contradictoire)... = le logos

Et ce logos est la mise en œuvre de l'alètheia, de la vérité en tant qu'il est logique, la logique c'est ce qui met en œuvre le logos pour obtenir la vérité. Ex : au tribunal... et quand elle sait plus, ou alors elle consulte des devins, c'est une société complexe, une partie reste très rationnelle et l'autre dans une ancienne tradition...

À l'époque du Banquet, Platon qui réfléchit aux conditions d'accès de la vérité ainsi conçue comme critères de décision, dans tous les domaines, décidé en tant que géomètre, c'est comme ça que je vais démontrer mon théorème...

Platon pense la vérité essentiellement dans un rapport à l'amour, c'est parce qu'il définit avec Diotima, dans le Banquet l'accès à la vérité comme étant conditionnée par un état amoureux. Pour accéder à la vérité dit Diotima, il faut être dans un état spécial. Accéder la vérité ne veut pas dire posséder la vérité! Ça veut dire, illuminer par la vérité, être ému et transformé par la vérité. La vérité c'est un pouvoir de transformation, ce n'est pas quelque chose que l'on peut posséder. Il faut être dans un état amoureux (Stiegler), ce que je soutiens ce que dit Diotima, c'est que pour accéder à la vérité, la vérité géométrique, esthétique, il faut pratiquer une idéalisation.

...

Objet idéal : c'est un objet qu'on ne trouve pas dans l'expérience, c'est un objet qui existe que par idéalisation. Cette idéalisation, elle procède qui ressemble beaucoup à ce que Freud décrit comme idéalisation qui se produit lorsqu'on tombe amoureux. Le fait de tomber amoureux de quelqu'un provoque une idéalisation de la personne. Et cette idéalisation, c'est une infinitisation. Cette personne pour moi, je suis amoureux d'elle, n'est plus comparable à quiconque d'autre, elle est passée sur un autre plan, que personne ne verrait autre que moi. Mais cet autre plan, pour moi, ce plan est celui de la vérité de cette personne-là. (Comme le Jaune de Van Gogh). Un peintre a un rapport à la couleur qui est rapport d'idéalisation, le Jaune de Van Gogh est un jaune qui n'existe pas, mais c'est ça qu'il essaye de peindre. (Lien du cours)

L'idéalisation, c'est la transformation d'un objet existant en un objet consistant.

Dans le livre VII de la république, de Platon, nous allons étudier la théorie des idées. Hors la théorie des idées, c'est évidement, le fruit d'un processus d'idéalisation. Donc ce qui fera le pont entre le cours de l'année dernière, du dialogue le Banquet et cette année le dialogue de la République, c'est la question de l'idéalisation et le passage à la question de l'idée.

Dans la République, il se produit un revirement, ce revirement, il est énorme à mes yeux... un revirement c'est grave, on retourne sa veste. Un revirement qui se produit dans la République et qu'on sent venir dans Phédon, et qui est lié à la dogmatisation de la théorie de Socrate (par Platon).

Suite Deuxième partie

Mes pensées (par rapport aux couleurs soulignées dans le séminaire) - "Plan de mes pensées" (lien de l'image)

Mes pensées 01/2016 Menu "fait" le reste en brouillon...

Légende du cours :

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Compréhension

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8 février 2016

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