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II. Au diable la vertu



cinzia messina









Prise de notes - Partie 2

Un passage est possible entre la question de savoir ce que c'est la vertu et la question de savoir comment on calcul la surface du carré. C'est là qu'on passe au mythe de Perséphone à la géométrie.

C'est à dire de ce qui a de plus mystagogique, et mystique voir magique. Car le mythe de Perséphone c'est ce qui renvoi de plus archaïque de la Grèce ancienne. Vers de ce qui a de plus mauvais en Grèce à l'époque, la géométrie et ce qui est très moderne encore aujourd'hui. Les rétentions collectives de ce que nous avons en commun, c'est ce qui constitue la langue. À travers la langue nous héritons des rétentions secondaires collectives, le fait de parler nous fait hériter des rétentions secondaires collectives... Quand vous apprenez à l'enfant à parler, discuter... la faire réfléchir. Cela s'appelle le dialogue, dit Platon... Lorsque Socrate demande à Ménon, cet esclave je vais te montrer qu'il est capable de trouver tout seul une règle de géométrie, en lui-même, mais la question qu'il pose d'abord : sait-il le grec? S'il ne savait pas le grec cela ne serait pas possible. Mais non seulement sait-il le grec? Mais dis moi mon ami sais-tu que cet espace est carré? Autrement dit, il lui demande ce que c'est la signification du carré, il lui demande la définition du carré et que dans un espace carré les 4 lignes que voici sont égales. Il est entrain de produire une définition. Et l'esclave comprend qu'il s'agit d'une définition...

Les éléments d'Euclide qui définissent ce que sont les idéalités mathématiques. Que j'ai eu comme prof, Jean Desanti philosophe corse, il a écrit ce livre les idéalités mathématiques. Les idéalités mathématiques sont fondées sur des éléments qui constituent des axiomes. Ces axiomes des éléments d'Euclide définissent le point, la ligne et le plan. Livre - Kandinsky : Point et ligne sur plan. Ce ne sont pas le Point et ligne sur plan de Kandinsky pourtant qui vise aussi l'idéalité. Et cet idéalité est très proche des questions qui viennent de la Grèce et de la géométrie. Très proche mais pas les mêmes idéalités.

Ce ne sont pas les mêmes points, lignes et plan qui mettent en mouvement Kandinsky parce qu'une idéalité est une protention secondaire collective qui devient aussi une protention secondaire psychique. C'est à dire quelque chose qui s'intériorise et chez les artistes l'intériorisation, n'est pas du tout celle des géomètres.... parce que ça devient d'une singularité psychique et d'une individuation psychique absolument radicale qui jamais ne pourra être dissoute dans l'accumulation du savoir picturale. Kandinsky c'est insoluble, ça ne se dissout pas. Alors qu'un bon géomètre doit être absolument dissout par les géomètres suivants. Le géomètre doit être totalement soluble dans la géométrie. Un peintre doit être totalement insoluble dans la peinture...

Quoi qu'il en soit ce sont des régimes d'idéalisation. Je vous parle de point de ligne de courbe, de plan (surface). Chez les éléments d'Euclide on parle de point de lignes et de surface. Et ce qu'Euclide fait émerger, quelques siècles après Thalès, Euclide formera le socle de la géométrie en fondant vraiment la géométrie sur un corps d'axiome et il est extrêmement stable, c'est presque du granit il faudra attendre + de 2000 ans avant que ça bouge. Il a des moments où cette métastabilité peut être extrêmement stable. Et quand on quitte cette métastabilité en science c'est la panique à bord. Cette crise, c'est ce qu'on appelle la crise des fondements des mathématiques ça va être une grosse panique à la fin du 19e siècle.

Pour qu'Euclide puisse arriver à la question du point de la ligne et de la surface dans ces éléments, il faut d'abord comme Socrate fasse ces démonstrations géométriques et pour faire en sorte que l'esclave de Ménon puisse par lui-même retrouver en lui-même en fait la vérité du calcul de la surface du carré. Nous devons TRACER, les 4 lignes sur ce modèle. TRACER hors d'eux en forme de rétention tertiaire le résonnement. Ça c'est fondamental. La géométrie, c'est ce qui suppose à la fois l'écriture alphabétique, entant qu'elle permet au géomètre qui raisonne, et qui étant fatigué mais n'aillant pas encore achevé son raisonnement, je suis Thalès, il est tard, les cigales ont arrêté de chanter, j'en ai marre de m'éclairer à l'huile d'olive, faut que j'aille dormir j'y arrive plus, je vais me coucher... je n'ai pas achevé mon raisonnement, je n'ai pas abouti à la formulation apodictique, je n'ai pas produit un théorème. Donc, je n'ai pas produit de géométrie. Mais je vais me coucher. Mais le lendemain quand je vais me réveiller que j'ai bien dormi... je reprendrais pas à pas tout ce que j'avais noté et je vais revenir exactement à l'état mental où j e m'étais arrêté, la veille. Sans cela, il ne peut pas y avoir, de géométrie apodictique. C'est ce qui nous dit Husserl.

Au regard de l'accroissement finalement prodigieux d'une science comme la géométrie, qu'en est-il de la réactivabilité, de son exigence et de sa faculté? Quand chaque chercheur travaille à sa place dans l'édifice, qu'en est-il des pauses professionnelles et des pauses du sommeil qu'on ne doit pas omettre ici? Doit-il, quand il se remet à la poursuite de son travail actuel, commencer par parcourir toute la chaine prodigieuse des fondations jusqu'aux archi-prémisses et en réactiver effectivement la totalité? Il est manifeste que, dans ce cas, une science telle que notre géométrie moderne ne serait absolument pas possible.
L'origine de la géométrie - Husserl



Husserl - Comment est née la géométrie? Dans cette conférence, je vais vous dire comment un jour un mec à inventé la géométrie... Idée, processus d'idéalisation...

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Enlevées sur les formes de choses, il y a d'abord les surfaces --- surfaces plus au moins " polies ", plus ou moins parfaites; il y a des arêtes, plus au moins grossières ou, en leur façon plus au moins " lisses "; en d'autres termes, des lignes, des angles plus au moins purs ---des points ou moins parfaits; puis, de nouveau, parmi les lignes, les lignes droites, par exemple, sont particulièrement privilégiées, parmi les surfaces, les surfaces planes : par exemple, à des fins pratiques, des planches circonscrites par des plans, des droites, des points, alors que dans l'ensemble ou pour des usages particuliers ...
L'origine de la géométrie - Husserl



Je me rapproche de ce que c'est l'idéal qui est une ligne pure...La question que se pose Husserl : Depuis cette expérience qui me fait m'approcher qui me fait désirer la ligne pure mais qui ne m'ait pas encore donné accès. Comment est-ce possible qui m'approche de cette idéalité mais qui ne m'a pas fait sauter sur le plan de l'idéalité à l'idéalité elle-même? Faut d'abord avoir taillé le marbre, fait des angles... je cherche la perfection, mais la perfection n'existe pas elle n'existe que dans mon esprit, dans mon désir. Comment vais-je passer à la perfection effective de la géométrie...

Avoir fait l'expérience numérisée de l'espace pour rentrer dans le niveau de l'idéalisation, il faut qu'apparaisse l'écriture.



Une praxis d'un genre nouveau à partir de laquelle naissent des formations au nom semblable, mais d'un genre nouveau.

Il est d'avance évident que ce genre nouveau sera produit qui nait d'un acte spirituel d'idéalisation, d'un penser " pur " qui a son matériel dans mes pré-donnés universelles déjà décrites de cette humanité et de ce monde environnant humain factices et crée à partir d'eux des " objectités idéales ".

Le problème serait alors, dans un recours à l'essentiel de l'histoire, de découvrir le sens d'origine historique qui a pu et dû nécessairement donner à tout le devenir de la géométrie son sens de vérité persistant.

La mise en relief et la fixation de l'évidence rationnelle suivante revêtent alors une importance particulière : c'est seulement dans la mesure où le contenu apodictiquement universel de la sphère des formes spatio-temporelles invariant à travers toute variation imaginable se trouve pris en considération dans l'idéalisation qu'une formation idéale peut naître, qui soit à tout jamais et pour toute génération humaine à venir re-compréhensible et donc transmissible, reproductible avec son sens intersubjectif identique.
L'origine de la géométrie - Husserl



Donc anamnésique, à partir de l'écriture chacun en lisant refaire l'expérience anamnésique d'Euclide. Et à partir de ça avoir des nouvelles anamnèses. On ne peut qu'enseigner de se ressouvenir. Une intuition originaire. Pas de l'extérieur mais que je vais découvrir en moi-même. Et s'il n'y avait pas l'écriture ce ne serait pas possible...

Ce qui me fait dire que la rétention tertiaire est la condition de la géométrie.

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La géométrie c'est un universel; c'est se qui porte à son idéalisation à son niveau de pureté d'une universalisation.

C'est une conviction universelle que la géométrie est valable avec toutes ses vérités dans une universalité inconditionnée pour tous les hommes, tous les temps, tous les peuples, non seulement pour tous en tant que facticités historiques, mais pour tous ceux qu'on peut imaginer en général. Les présuppositions principielles de cette conviction n'ont jamais été sondées, parce qu'elles n'ont jamais été sérieusement problématisées.
L'origine de la géométrie - Husserl



Je viens de donner les bases d'HTML à ma fille, ces premiers pas et je reviens sur ce cours... c'est ce que je viens de lui expliquer c'est un langage universel. Mais très peu savent ce langage. Et comme elle doutait, elle a été voir une page japonaise et elle a bien vu que oui, ils "écrivent" en HTML.



C'est la fonction décisive de l'expression linguistique écrite, communications sans allocution personnelle, médiate ou immédiate, et d'être devenue, pour ainsi dire, communication sur le mode virtuel. Par là, aussi, la communautisation de l'humanité franchit une nouvelle étape. Les signes graphiques, considérés dans leur pure corporéité, sont objets d'une expérience simplement sensible et se trouvent dans la possibilité permanente d'être, en communauté, objets d'expérience intersubjective. Mais en tant que signes linguistiques, tout comme les vocales linguistiques, ils éveillent leurs significations courantes. C'est éveil est une passivité, la signification éveillée est donc passivement donnée, de façon semblable à celle dont toute activité, jadis engloutie dans la nuit, éveillée de façon associative, émerge d'abord de manière passive en tant que souvenir plus ou moins clair. Comme dans le dernier cas, dans la passivité qui fait ici problème, ce qui est passivement éveillé doit être aussi, pour ainsi dire, converti en retour dans l'activité correspondante : c'est la faculté de réactivation, originairement propre à tout homme en tant qu'être parlant.
L'origine de la géométrie - Husserl



Qu'est-ce que la question de la géométrie? C'est une question de rétention.

Justement, les règles ne sont-elles pas dans les rétentions tertiaires? Et encore!

La présence originale et en personne, dans l'actualité de la première production, donc dans l'"évidence" originaire, ne donne lieu en général à aucun acquis persistant qui puisse avoir l'existence objective. L'évidence vive est transitoire, de telle sorte que l'activité dégénère aussitôt en passivité dans la conscience pâlissante et fluente de ce-qui-vient-juste-de-passer. Finalement cette "rétention" s'évanouit, mais le passage "évanouis" ne sont pas retournés au néant pour le sujet considéré, ils peuvent être réveillés. À la passivité de ce qui est d'abord obscurément éveillé et de ce qui émerge éventuellement à une clarté toujours plus grande appartient l'activité possible d'un ressouvenir dans lequel, le vivre passé est comme re-vécu activement de part en part.
L'origine de la géométrie - Husserl



Cette rétention en tertialisant, je vais la rendre collective. Cela va permettre à un régime d'idéalisation apodyptique. Et dont Socrate fait avec l'esclave de Ménon, l'épreuve et la preuve. Ce cours, cette écriture alphabétique, c'est la possibilité d'un nouveau type de transindividuation. Un nouveau circuit de transindividuation qui commence avec Thales ou à l'époque de Thales. Et qui s'appelle la géométrie. La géométrie c'est un circuit de transindividuation, la peinture c'est un autre circuit de transindividuation à la intérieur de la peinture, il y a des sous-circuits de transindividuation...

Ce que Husserl dit ici, c'est la grande spirale que je vous montre régulièrement. C'est un processus de transindividuation, c'est à dire une subjectivité collective. Une transindividuation.

Spirale de Stiegler



La spirale de Stiegler, je l'ai très bien comprise à sa façon mais comme une ligne de fuite m'est apparue quand Stiegler en parlait vaguement des exilés des compagnons de Socrate à son jugement, tout au début des cours. Il manquait quelque chose...Et ensuite, j'attendais... mais je l'ai trouvé chez Deleuze et Guattari par hasard dans mon sommeil Deleuze m'a réveillé d'un coup et un dessin m'est apparu... et dans ce cours, séance 12 (7 mai 2011) de Stiegler enfin cet horizon apparaît vraiment.



La condition de l'accès à l'idéalité géométrique en tant qu'elle constitue un horizon d'universalité. L'existence de rétention tertiaire d'un type spécifique. Ces rétentions tertiaires forment la condition d'une constitution d'un milieu noétique. Un milieu intellectuel et spirituel qui est constitué par des rétentions secondaires collectives qui forment des circuits de transindividuation apodyptique c'est à dire démonstrative et rationnel en ce sens là. Il donne accès à l'idéalité géométrique qui se fonde à l'expérience d'une évidence absolument radicale. L'intuition originaire (Husserl).

Cette expérience suppose une explicitation pas à pas de son raisonnement, de ces propres règles. C'est pour ça que l'écriture alphabétique est la condition de sa possibilité.

On est obligé de remarquer :

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Et qui commence dans ces silex, la possibilité d'accéder à un temps. Cet autre temps, c'est le temps qui est gardé dans ce silex.

Explication de l'Évolution...



Et l'amour? Je mens de toi.

Mon commentaire

Mais on en revient aux loups, nos loups et on en a fait des histoires à n'en plus finir mais très peu parle de mercenariat (et Œdipe) sauf Deleuze. Des loups prévus pour amplifier le système ou "changer" que le visage sous un masque.

" L’intérêt des problèmes posés par le mercenariat est là encore, pour Deleuze et Guattari, de signaler la grande singularité d’une fonction guerrière en tension permanente avec la souveraineté qui tente de se l’approprier pour mener ses propres entreprises de guerre."
https://asterion.revues.org/425



Rodin Visite du Musée Rodin juste avant le concert de Mano Solo au Grand Rex

Les loups ont encore frappé pour la même archi protention. Et une rétention tertiaire mise au point par le visage visant leur protention secondaire et primaire.

Et pendant que je bloque sur mes commentaires, (et aussi dans la partie de mon plan d'ailleurs car tellement à dire)... l'info tombe... Un homme a ouvert le feu dans un Thalys ""Bienvenue "" dans le rhizome involontaire






Quand on est philosophe, il faut passer par la géométrie grecque mais il faut aussi passer par la géométrie chinoise, perso j'en suis au Japon. Par la science orientale avant les grecs...

Rappel : Confucius cours du 5 février 2011

00:45:00

Euclide, il tente d'établir apodyptiquement et ... des définitions, c'est à dire des rétentions secondaires collectives. D'un type spécifique et qui crée des protentions secondaires psychiques et également spécifiques. C'est le processus d'idéalisation qui va faire que tout à coup Thales, va avoir qu'un truc en tête c'est comment je vais démontrer mon théorème. Et ça ne va plus le lâcher, sa libido va être absorbée par ça, et surement que sa femme va s'en plaindre. Arrête de t'occuper de ta géométrie, en tout cas sa servante va s'en plaindre qui était peut être d'ailleurs sa maitresse...

À force de regarder les étoiles tu vas tomber dans le puits (encore la gentille étoile et le méchant puits)
Regarder le puits et y voir le reflet des étoiles. (Voir les 2 en même TEMPS)

La définition du point: un point est ce dont la partie est nulle.



La première définition s'applique au point. Euclide le définit comme étant « ce dont la partie est nulle », c'est-à-dire qu'un point n'a ni largeur, ni longueur, ni hauteur. Sa dimension est donc zéro. Il forme un tout ; il est indivisible. C'est donc qu'un point est un élément premier, un constituant primitif. Les prochaines définitions s'appuieront donc logiquement sur les termes précédemment définis. Cela est la base d'un système axiomatique, donc déductif. Pour l'instant, les premiers « outils » géométriques sont définis au moyen d'aucun autre terme mathématique : ce sont des termes « primitifs ». Remarquons par ailleurs que l'article indéfini « un » est utilisé dans les définitions. Ce n'est qu'une fois défini qu'il est possible d'employer l'article défini « le ».
Définition au point.



Euclide va s'interdir des mots qu'il n'a pas déjà défini, il est entrain de construire un système de rétention secondaire collective, c'est à dire de transindividuation, absolument rigoureux. Où un terme est totalement dépendant de tous les autres. C'est ce que j'appelais un système métastable, extrêmement stable... c'est la déduction. On est passé de l'induction, du savoir empirique, je fais tomber quelque chose, à un moment donné tout à un poids. Quand je suis Newton je ne vais pas dire ça, je vais déduire la gravitation universelle, non pas de l'observation, mais d'un raisonnement apodyptique, entièrement démonstratif... le génie de Newton, c'est qu'il va renverser le raisonnement, il ne va pas dire la pomme à un poids, il va dire la terre à un pouvoir d'attraction. C'est un renversement complet. Ce que j'appelais au début de mon cours une conversion. Newton se définit comme un philosophe. Et la philosophie est un processus de conversion.






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Très énervée!


22 août 2015