D'ENTROPOLOGIE et de NEGUANTHROPOLOGIE
Ligne de temps : Séminaire 23 avril 2015 Séance 1
Prise de notes
Un web herméneutique
Science des Datas
Technologisme extrêmement dangereux
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Un web herméneutique : web philosophie qui propose des actions...----------
Quand à la question du web : c'est celle entre l'agencement de l'automatisation et désautomatisation... Le web doit articuler web sémantique et web herméneutique. On pourrait dire aussi web analytique et web synthétique... des formats analytiques et le web herméneutique c'est forcement un web synthétique parce que c'est un processus d'interprétation...
Le web analytique et web synthétique doivent être distingués et articulés comme entendement et la raison (Emmanuel kant) que l'entendement orphelin d'une raison cela devient un danger public et la raison sans l'entendement n'a pas de main (aux mains des intellects)...
Il s'agirait de penser le savoir au delà de l'information mais avec l'information et dans cette interrogation du savoir; il s'agirait de conserver les acquis de la cybernétique dont la dimension d'origine systémique comme organologie générale...
Que tout savoir est un processus de transindividuation produisant des bifurcations néguentropiques. Quand je dis tout savoir, je ne me limite aux savoirs académiques à la philosophie, à la physique, aux mathématiques ; j'y intègre les savoirs faire (tennis de table, ...), les savoirs vivre (ne pas mettre son doigt dans son nez quand on parle à la dame, ...). Et avec ces savoirs-là produisent de la néguentropie ce qu'on appelle aussi de la culture.
Tous ces gens qui ont essayé de penser avec l'entropie et la néguentropie qui nourrissent les réflexions que je propose ici. Ils ont fait l'impasse sur un fait, c'est quand on a affaire à un vivant organologique non pas organique; c'est à dire quand on a affaire à une âme noétique (un être humain), qui parle dans un micro et qu'il utilise Skype... On a à faire un processus d'entropie et de néguentropie du 4ème ordre.
- 1er processus d'entropie... c'est la dissipation irréversible de l'énergie dans un système thermique
- 2ème concept de l'entropie... considération de la biologie, un être vivant est un être néguentropique que dans l'entropie il y a de l'entropie négative - de l'anti-entropie...
- 3ème ordre de l'entropique/néguentropique la théorie de l'information de Shannon
Et je soutiens qu'il faut un 4ème ordre
- 4ème ordre de la néguentropie et de l'entropie qui est l'ordre organologique.
- Appréhender le problème de l'ANTHROPOCÈNE, au sens de" L'événement anthropocène Christophe Bonneuil, Jean-Baptiste Fressoz - Livre"... Et comme un immense problème au sens strict : immesurable, qui ne peut pas être mesuré, qui dépasse tout calcul, qui dépasse l'entendement, c'est un problème de la raison et non pas de l'entendement. Donc, je vais essayer de parler du problème de l'anthropocène comme d'un problème de la raison... Et c'est un problème politique. C'est un problème immense, au sens que c'est un problème limite, une limite de ce qu'on ne peut pas voir. On ne voit qu'à l'intérieur des limites mais on ne voit jamais les limites, c'est pour cela que c'est immense le problème de la limite. Par ailleurs, cet immense problème, dont on ne voit pas la limite et qui est précisément le problème de la limite. C'est le problème d'une vertigineuse augmentation de l'anthropie. Anthropocène c'est ce qui fait non seulement que l'homme est devenu un facteur géologique... c'est qu'il produit énormément d'anthropie. Donc, il produit de très grand déséquilibre biosphérique.
- ENTROPOCENE, c'est le sujet numéro un, c'est aussi ce qu'on appelle le capitalisme. Capitalisme qui quand il est devenu purement computationnel, tend à ne produire que de l'entropie, un peu de néguentropie, de moins en moins de néguentropie et de plus en plus d'entropie. C'est un système qui se détruit.
- ENTROPOLOGIE et de NEGUANTHROPOLOGIE, et faire de la neguanthropologie penser l'Anthropos comme un facteur néguentropique plus qu'anthropique. Et c'est rendre la fonction anthropologique, son statut, non pas seulement l'objet scientifique de ce que c'est l'homme mais la considération, philosophique et aussi anthropologie au sens positif du rôle de l'artéfact et de l'entropie et de la neguanthropologie dans ce qu'on appelle l'homme mais appréhendé d'un point de vue, plus cosmique qu'anthropologique.
- individuation psychosomatique (Endosomatique)
- individuation technique (Exosomatique)
- individuation sociale ou collective (Organisationnelle)
(Une machine à vapeur c'est un organe artificiel d'un être humain). C'est par elle qu'on va découvrir le caractère irréversiblement entropique de l'univers et ce n'est pas un hasard, c'est à travers une machine de l'être humain...
On n'arrive pas à qualifier, la question du rapport de l'entropie et du savoir... L'ignorance qu'on a d'un fonctionnement du système, il y a une couche, un facteur qu'ils ne voient pas et le problème est là.
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Cette structure que j'appelle l'idiotexte... TEMPS... Les tourbillons de Bénard... Ilya Prigogine modèle mathématique, le brusselator... il génère des structures dissipatives. Et je soutiens que les 2 sont des structures dissipatives.
Donc, j'inscris mon travail personnel à l'intérieur des questions d'Ilya Prigogine au titre des structures dissipatives... Pas entant que tel mais je fais une hypothèse. Que j'appelle l'idiotexte qui est en fait la structure organologique, ce qui est très important pour tout ce qu'on fait, serait, pourrait être un cas particulier de structure dissipative. Et j'ajoute justement ce cas-là, ni Prigogine, ni Stengers ne l'ont prise en compte et par conséquence cela fragilise grandement leur thèse.
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L'Entropologie avec "E" et sans "H"... (La société automatique - tome1 - L'avenir du travail - Stiegler Livre) ...
3 points fondamentaux de ce séminaire de cette année :
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Il s'agit de reconsidérer l'organologie générale comme étant l'organologie d'une neguanthropologie et d'une neguanthropologie qui est constituée par 3 processus d'individuation :
Ce sont des structures dissipatives, des systèmes ouverts qui sont capables de produire de l'ordre à partir du désordre... Et ces 3 processus d'individuations, consistent 3 types de systèmes ouverts qui sont inséparables des uns des autres... ils sont en relation transductive. (Avec un autre vocabulaire dans : Ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue - Pharmacologie - Livre Stiegler)
Ces relations transductives constituent des formes très étranges et très spécifiques, ce que Prigogine & Stengers appellent des frottements et des fluctuations dans la Nouvelle Alliance (concept de valeur, concept scientifique, définitions...).
À travers ces 3 brins d'individuations psychiques, techniques et sociales, ils relèvent de ces notions frottements et des fluctuations valeurs mais doivent être analysés d'un point de vue qui n'est pas simplement de la thermodynamique à la fois une biologie, une psychologie, et une sociologie reconsidérés comme des régions inséparables d'une lutte néguentropie au sein de l'univers.
1 : Une lutte? Pourquoi? Certains d'entre vous savent que Friedrich Nietzsche a intégré la thermodynamique, le point de vue de Clausius, dans sa pensée du devenir... (Barbara Stiegler qui a signalé les travaux de Paolo D'Iorio sur le sujet) Que Nietzsche a du mal avec la théorie anthropique et qu'il tient un discours assez paradoxal parce qu'il ne connait pas les travaux de Schrödinger et pour cause... Schrödinger ne les réalisera que 40 ou 50 ans après la mort de Nietzsche. Et Nietzsche ne peut pas accepter que le devenir se réduise à la définition de Clausius, de la thermodynamique... il est très signifiant, Nietzsche sent bien qu'il manque quelque chose. Nietzsche a commencé par les présocratiques, qui reconvoque des concepts comme Philotès et Neikos, amitié et haine, et reprenant Éris et particulièrement d'Empedocles, celui qui s'est jeté dans l'Etna. Il faut penser la vie, comme ce conflit, cette guerre entre Philotès et Neikos, cette guerre s'appelant Éris. Relire Nietzsche ou il ne pouvait pas aller plus loin, où nous nous pouvons aller plus loin. Aller plus loin que Philotès et Neikos rapporte à la néguentropie et entropie... ça passe aussi par Freud produit le concept de Éros et Thanatos, sans rapport avec Philotès et Neikos, puisque ce sont la pulsion de vie ou la pulsion de mort. Néguentropie et entropie, Éros, l'amour qui conduit à la reproduction, c'est là que le vivant est néguentropique. Et la destruction, qu'on donne aussi à l'entropie, la création du désordre, redevenir poussière comme le dit la Bible, c'est la mort.
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2 : Néguentropie et entropie du point de vue d'une organologie et c'est ce qui me conduira à parler d'une neguanthropologie comme d'une pharmacologie induite par l'organologie générale (là, pour vous, rien de nouveau), telle qu'elle dépasse le point de vue, organique et biologique sur l'entropie négative. C'est ce qui est nouveau, je n'avais jamais parlé de ces questions-là avant. J'en ai un tout petit peu fait entre parenthèse, mais je n'avais jamais développé le sujet, maintenant je développe. Et ça pose la question de l'entropie et de la néguentropie, au delà, des seules sphères de la physique thermodynamique (Clausius...), de la biologie (Schrödinger...), la théorie de l'information (Simondon...).
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3 : Parler d'un néguanthropocène, ce que je n'avais pas encore fait jusqu'à maintenant et qui est le programme politique de tout ce que je suis entrain de dire là. Pour moi la néguentropologie a d'intérêt que pour produire un tel programme... À l'époque de l'anthropocène la satisfaction de la libido Sciendi devient très insuffisante. Donc parler d'un néguanthropocène, un point extrêmement très important, c'est poser la question de la protention, dans le jeu de l'entropie et la néguentropie. Et dans ce jeu de l'entropie et la néguentropie, du point de vue d'un néguanthropocène et d'une néguentropologie. C'est poser que la protention ce n'est plus tout à fait la question du Dasein, Heidegger, l'être pour la fin... Néguanthropocène et la néguanthropologie, ça pose une question de protention, où ce n'est plus le Dasein, ce que nous sommes nous-mêmes, l'équivalent de ce que Heidegger appelle le Dasein. Qui est confronté à un herméneutique d'un type très particulier à une herméneutique de l'anthropie, comment interpréter l'anthropie que nous anticipons tous alors que nous anticipons tous entant que nous sommes tous mortels et ce que montre Heidegger, tout ce que nous faisons un savoir de la mort. Nous projetons, nous protentionnalisons le savoir de la mort dans tout ce que nous faisons. Tout ce que nous faisons est inscrit à l'intérieur de ce savoir que nous allons mourir.
Qu'est-ce que ça produit ça, lorsque nous savons aussi que l'humanité pourrait mourir? Et c'est un nouveau type de protention, la protention négative qui nous ait commune à tous! Nous tous dans cette salle que maintenant, et cela est documenté par le GIEC, qui est un organisme qui rassemble les plus grands savants en physique en climatologie ... du monde. Nous savons, nous lisons ça dans les journaux tous les jours... Il ne nous reste plus que 35 ans, pour éviter la fin, non pas de l'humanité, mais d'une vie vivable sur la terre. Il n'y aurait plus que des êtres humains réduit à la misère de l'anthropocène porter à ces dernières conséquences... Bien réfléchir aux dernières conséquences de l'anthropocène... Il faut le faire ce travail! Il faut s'en rendre compte cette protention négative est extrêmement négative. Et à ce moment-là il faut la polariser cette protention négative. Polariser assez précise! Au sens une diode en électricité permet un courant alternatif, il permet de redresser le courant, il faut redresser le courant entropique alternatif du désordre pour produire une direction, une règle pour la "direction de l'esprit" (Descartes), une fonction de la raison pour transformer la protention négative de l'anthropocène en une protention positive du néguanthropocène (- par - = +). Ce n'est pas de la dialectique... C'est quasi casualité. C'est tout à fait d'un autre ordre et la pharmacologie ce n'est pas de la dialectique, du tout.
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Sur la question de la protention, sur l'archi-protention... il faut que je sache que je vais mourir et d'un savoir irréductible que je ne peux jamais effacer pour pouvoir anticiper quoi que ce soit. Que ce passe-t-il quand l'être pour la mort et à la protention générale lorsqu'on rentre dans l'anthropocène. Et en quoi cela constitue un nouveau problème herméneutique et un nouveau cercle herméneutique. L'herméneutique étant ici ce que j'appellerai l'activité la plus hautement néguentropique qui soit. Si je vous dis la plus hautement néguentropique c'est parce que Levi Strauss parle des plus haute œuvre de l'homme comme étant anthropique. Donc je veux m'attacher aux plus hautes œuvres de l'homme en particulier herméneutique pour montrer que Levi Strauss à tort. Qu'il ne pose pas le problème correctement.
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Heidegger n'a jamais considéré les questions thermodynamiques à ma connaissance (dans les grands textes)... et Nietzsche n'a pas connu la perceptive d'anthropie négative. Donc cela signifie qu'il faut reprendre les questions qui s'ouvrent avec Nietzsche et qui se poursuivent jusqu'à Heidegger en revisitant tout ce corpus et celui de Derrida...
NEGUENTROPOLOGIE. Il faut étudier les conditions dans lesquels se produisent de la néguentropie sous toutes ses formes et dans cette question de la NEGUENTROPOLOGIE, il y a une différance avec un "a"... Marge de la philosophie. Ce que Derrida appelle le différance avec un "a" est exactement un processus néguentropique... c'est une question d'ordre de grandeur, un changement d'échelle.
En physique, d'ordre de grandeur c'est un changement dans ce qui existe, on change d'échelle dans l'existence. (Être dans l'espace et dans le temps).
Stiegler: un passage de ce qui existe à ce qui consiste.
La question-là de la consistance, c'est un certain rapport à la protention qui le constitue et précisément dans la langue de Heidegger, l'être pour la mort. Mais chez Heidegger, l'être pour la mort c'est ce qui se concrétise, s'actualise et se manifeste à travers "résolution". La résolution ou la question de la protention ouvre en fait, à la question de la volonté ou la liberté, grande question qu'on trouve chez Nietzsche.
Pour ma part, à travers Heidegger, j'essaye de poser la question de la protention, et de l'archi-protention de Heidegger, à partir d'un concept qui a été fortement élaboré, "dans un livre...à propos de l'existence d'un objet numérique". Il a développé le concept de protention tertiaire.
À l'époque de l'anthropocène, il faut polariser l'anthropocène pour y produire la volonté du néguanthropocène.
Et que cette question de la volonté de la néguanthropocène, qu'un derridien basic, trouvera complètement ridicule et grotesque et considéra que la question de la volonté a été liquidée depuis très longtemps par la déconstruction. Ça veut dire qu'il aura rien compris à la déconstruction. La question de la volonté doit après la déconstruction reposée dans d'autres termes. Elle doit être posée à travers les protentions tertiaires qui permettent de produire de la volonté. Où la volonté n'est plus une fonction du sujet simplement, mais une réalité néguanthropocène qui pose le problème de la liberté à l'intérieur de l'organologique et de la pharmacologie. Quand je parle de liberté, dans le sens de Schelling, dans son système de la liberté.
01:01:00
Les enjeux sont de repenser à l'idiotexte comme étant le jeu de flux et de grandeur... comme constituant un processus irréversible, constituant une temporalité qui est le cas du Dasein, comme étant une protention de la fin mais pas simplement comme la fin du Dasein lui-même mais de la fin de l'univers... Changement de cadre de pensée que l'univers s'achemine vers sa fin. Pas simplement sur la terre, c'est quelque chose de colossale. Pensée dans un tel contexte est extrêmement difficile. C'est dans ce contexte-là, que le problème de la protention, n'est plus simplement l'être de la fin de Heidegger, le Dasein est mortel et finira par disparaître et après lui il y aura d'autres vivants ou d'autres êtres humains. Non, là c'est la fin de l'univers et avant la fin de l'univers, la fin de la biosphère. Dont on nous dit que d'ici à 35 ans, elle deviendrait irréversible. Cela fait réfléchir à moins que cela n'empêche de réfléchir. Que cela produise une telle tétanisation de la pensée, qu'il ne soit plus possible de penser puisque cela nous confronte au sens de limite.
La question de la protention dans ce sens-là réactive les questions de traumatique et de stéréotype. Et d'autre part, cela nous projette dans une dimension, et des questions cosmologiques. Que tout à coup, les problèmes d'organologie générale deviennent de cosmologie où dans le cosmos, se pose la question d'un "neguanthropos" un mouvement de lutte contre l'anthropie qu'est le cosmos. Qui pose le problème d'être néguentropique, dans ce sens-là. Et où le soin, c'est ce qui lutte de l'anthropie dans ce sens-là. (Géographie)...
De ce point de vue cosmologique... le savoir et la science... la question du savoir c'est le problème du soin. C'est non seulement le problème d'un soin qui connait la vérité (savoir scientifique), mais ce qui pense la vérité comme celle du soin. Et d'un soin que tout en étant vrai, dans le vrai, produit par la science, toujours ce soin peut se retourner en manque de soin, en incurie, en incuriosité, en négligence, finalement en destruction en anthropie. Une des dernières paroles de Socrate est : ne soyez pas négligent! Ne soyez pas dans l'incurie!...
La notion de "système technique" de Bertrand Gilles.
01:10:40
La différence entre le devenir et l'avenir, le devenir c'est anthropie, l'avenir c'est la néguentropie. Le problème c'est l'avenir contre le devenir... La science elle-même peut produire de la néguentropie et de l'anthropie entant qu'elle est une techno-science, qu'elle produit des effets, par exemple la machine à vapeur produit de l'anthropie. Donc, il y a une question de la pharmacologie de la science et qui est la grande question du 21ème siècle. C'est la grande question de l'anthropocène...
Mais nous le feront dans l'extrême automatisation, ce qu'on appelle les bigdatas et la science des datas, la science purement computationnelle, où il n'y plus d'incalculable sous l'aboutissement contemporain de l'anthropocène.
Anthropocène, aujourd'hui, en 2015, c'est vraiment au cœur de leur préoccupation, c'est maintenant que l'anthropocène devient purement computationnel purement entropique. Lorsque le savoir devient purement automatique, il n'est plus du tout du savoir, il est devenu de l'information qui fonctionne en boucle et il détruit le savoir formel et le savoir conceptuel tout comme il a détruit les savoirs vivre et les savoirs faire...
Le savoir rationnel c'est se qui consiste à redresser l'effet cosmique, au nom d'un droit. Et ce droit excipe, revendique une exception d'une différance avec un "a" (Derrida). Une différance de la loi du devenir, je diffère l'exécution de la loi du devenir, je sur-soi à l'exécution d'une peine, c'est comme ça qu'on en a sursis. J'inscris un sursis à l'intérieur de la loi du devenir et je la transforme cette loi du devenir qui est un pôle, le pôle négatif, en une loi de l'avenir, ce que je vais appeler un pôle positif de la néguentropologie et de la pharmacologie.
Cette loi, de ce que je vais appeler un droit néguentropique qui est aussi un devoir (des vieilles questions de la philosophie) et ça fait que je définirai ici la raison (logos) et le droit (nomos) comme des redresseurs, non pas des redresseurs de tort (sens moral) comme un redresseur qu'on redresse un courant électrique. Précisément à travers une diode (un semi conducteur) qui permet de transformer un courant alternatif en un courant continu. La fonction de base de l'électronique (réflexion Gilbert Simondon)...
Lorsque je transforme avec un redresseur un courant alternatif en un courant continu, je repolarise quelque chose qui avait perdu sa polarité. Diode cela fait penser à Dyade chez Gilbert Simondon, la Dyade indéterminée qui constitue les polarités de ce qu'il appelle la tentation, et c'est aussi un des grands concepts de Platon, la Dyade indéfinie...
01:19:55
Ici, Il est fondamentalement de poser ce que le droit ce n'est plus ce qui recommande de la loi de l'univers, plus comme le Nemos revendiquait de l'être (depuis les grecs) mais c'est au contraire de ce qui excipe une exception dans la loi de l'univers. Tel dans un courant qui s'écoule irréversiblement, dans une anthropie irrépressible, il est possible de former des tourbillons locaux temporaires dans une différance avec "a" qui remonte le courant. Il produit son contraire et reverse, il se renverse et ça, ce sont des structures dissipatives.
À partir du désordre, dans certaine condition, avec des fluctuations, à certaines grandeurs... on peut provoquer de l'ordre. Dans mes cours, la théorie de l'individuation et de la métastabilité en particulier en me référent au tourbillon de la rivière qui s'appelle "Le Cher". Je me rapportais au tourbillon du Cher pour expliquer de ce que c'est un tourbillon noétique ou organologique ou d'une individuation collective. Maintenant je dis néguentropologique et pharmacologique. J'ai aussi toujours dit qu'on pouvait remonter un courant, comme un poisson volant qui fait des "tourbillons de Bénard".
Qu'est-ce que c'est un poisson volant qui sort de l'eau? Il remonte le courant. Mais il retombe, tout comme le tourbillon se boucle d'ailleurs, il y retombe sans arrêt. Donc cette néguentropie, cette lutte contre l'anthropie, elle est toujours vouée à retomber dans l'anthropie, elle ne peut jamais y échapper, c'est ce que Lévi-Strauss n'accepte pas et j'y reviendrais. Et la seule manière de lutter contre l'anthropie pour essayer d'intensifier comme disait Gilles Deleuze, au maximum la néguentropie, c'est de remonter aux sources. Sachant de cette remontée aux sources est -elle même temporaire, c'est à dire intermittente au sens d'Aristote et le premier à dire ça ce n'est pas Aristote c'est Socrate, au tout début de Protagoras... dans l'Acte.
La conséquence, c'est que la temporalité émerge toujours par la différenciation par l'avenir dans le devenir et toujours par intermittence.
La ligne de fuite, j'ai compris plus au moins, par contre le rhizome de Deleuze et Guattari, je n'ai pas tout compris mais j'ai repris ce mot... Je l'ai dessiné et placé à ma façon et surtout par rapport à mon vécu, mes connaissances dans l'underground. Aller par la pensée, demande un "état second". Je sais pas comment Deleuze et Guattari ont fait mais ils sont très fort! Et ce n'est pas en regardant mais bien à le vivre ou à le ressentir qu'on voit aussi bien "l'invisible".
Dès les premiers cours de Bernard Stiegler, cette question, ma question me trottait mais pourquoi évite-t-il cette fuite? Hors que je sais qu'il a connu et de plus. Et dans les cours, tous les exilés des compagnons de Socrate, la seule fois, où j'y voyais cette "ligne de fuite". C'est surement parce qu'il parle à des élèves, ce que je peux comprendre car cette ligne de fuite est à la fois très dangereuse, mais très libératrice à la fois. Paradoxalement, c'est grâce à lui que je me suis souvenue du pourquoi cette ligne de fuite qui Deleuze dans un sommeil est venu me réveiller.
De plus, il faut cette ligne de fuite plus que jamais car nous sommes de plus en plus dans cette "zone", voulu ou pas. Par la pensée aussi, le Rhizome ressemble fortement à celui du réseau Internet. J'expliquerai ce tout et surtout que le processus d'individuation psychique et collective (De Stiegler) est possible aussi, même si c'est "plus terrible".
Pourquoi le mettre ici? Par ce trouble encadré en rouge.
Avant d'y retourner, je m'accroche à toi* pour ne pas m'enfoncer dans les sables mouvants, car c'est un long voyage en apesanteur.
L’Anthropocène, Stiegler crée une sorte de carré sémiotique | ||
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Entropie | - - - | Néguentropie |
| | | | |
Anthropocène (entropocène) | - - - | Néguanthropocène |
Où la relation entre le couple Entropie-Néguentropie ne doit pas être entendue dans le strict sens de la physique, mais plutôt dans un sens organologique – et donc hautement pharmacologique. Ça signifie qu’entropie et néguentropie ne sont pas opposées, mais plutôt qu’elles constituent une dynamique de tendances, dont l’une ne peut jamais annuler l’autre, mais seulement la renverser par intermittence, parce que ce qui produit de la néguentropie est en même temps producteur d'entropie, et vice-versa.
Ma compréhension par rapport aux couleurs :
Vert = Les questions
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