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Question
Qu'est ce que la volonté?



cinzia messina
Toute une histoire









Ligne de temps : Séminaire 11 juin 2015 Séance 4

Prise de notes

Prise de notes manuscrite 1 Prise de notes manuscrite 1

Une organologie de la volonté, des protentions avec une entropologie de la décision. Les décisions ne mesurent jamais leurs conséquences, du coup ce ne sont pas complètement des décisions. Elles ne sont maîtresses d'elles-mêmes. Le problème de la décision.

Qu'est-ce que c'est une décision?

C'est le moment où se concrétise la volonté, comme bifurcation dans le champ de la Volition (pourquoi je distingue la volonté de la volition). C'est une bifurcation que provoque la volonté dans le champ de la volition. La volition étant elle-même constituée fondamentalement par l'habitude. Cette protention qu'est la volonté est un compte à rebours de quelques décennies qui viennent.

- Heidegger ... développe un point de vue pharmakalogique. L'homme est l'être qui attend, l'être protentionnel...

- Nous sommes des systèmes ouverts et ouverts en tant que noétiques.

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Texte : Pensée et technique de Rudolf Boehm élève de Heidegger. Chez Heidegger, La question de la technique, c'est la première question. Que la condition de la constitution de l'expérience de l'être pour le Dasein est de part en part technique, etc.

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Florian, nous dit à nous que les générations précédentes que nous nous ne rendons pas compte. Du fait que sa génération, les gamins de 15 ans, ne rêvent plus du tout la même chose que nous les générations qui les ont précédés. Ce qu'affirme Florian c'est qu'il n'y a pas de protention collective positive qui constituerait sa génération comme une génération. Ex: "mouvement Hippies c'est une sorte de protention", Mai 68...

Florian dit : nous on n'a pas ça. Florian dit qu'il n'y a pas de protention collective positive du même type que celle dont nous avons hérité... Il nous dit que quelque chose de fondamental change dans l'horizon protentionnel... Et comme d'un blocage protentionel qui fait que l'horizon se trouve bouché, par la constitution de rétention secondaire collective dont le capitalisme aura fondamentalement été la génération. Le capitalisme est avant tout un contrôle des rétentions secondaires collectives et des protentions. Et c'est ce qui produit des rétentions secondaires collectives entropiques qui de plus en plus se retrouvent dénouées de protentions, asséchées en quelque sorte. Parce qu'elles sont constituées de telle manière qui élimine la bifurcation potentielle que recèlent toutes les protentions noétiques en générales. Sous la forme de ce que j'appelle les traumatypes. Tout ça va nous conduire à la question de l'habitude...

Après la seconde guerre mondiale, on se disait parfois qu'il ne faut pas faire des enfants parce que cela ne peut que faire de la chair à canon. C'est ce que disait mon frère aîné qui depuis a eu des enfants. On craignait le retour des guerres en 1947, on était hanté par la barbarie des deux guerres précédentes. Tout nouveau venu serait voué à une 3ème guerre mondiale, etc. En même temps, c'était compliqué, y compris à commencé par mon frère aîné... on croyait encore à cette époque de ce qu'on appelait : Le grand soir, ce que certain appelait le grand soir. Et si on ne croyait pas au grand soir, (bêtise des communistes...) en tout cas au croyait au progrès. À peu près tout le monde pensait que la probable amélioration globale des conditions de la vie sur terre était le destin de l'humanité. Autrement dit, la protention fondamentale qui organisait tous les horizons d'anticipation des êtres humains de cette époque-là, en tout cas en Europe occidentale et aux États-Unis, c'était le progrès. Le progrès fut un âge de la protention. Mais avant cet âge de la protention du progrès, il y eut d'autres âges de la protention, en particulier un, qui est très important... qui ont organisés les protentions pendant 2000 ans en particulier ceux de Martin Heidegger (était catholique) qui est la vie éternelle promise par Saint Jean l'évangéliste et L'apocalypse selon Jean. Jean qui promet la vie éternelle soit aussi celui qui annonce l'apocalypse. L'apocalypse veut dire la découverte.

Ça me fait repenser, à une Mobilisation contre le plan anti-mendicité, Un homme passe et nous dit gentiment: tout est dit dans la Bible, de plus n'oubliez pas que c'est vous qui l'avez apportée et ce qui se passe maintenant est voulu et que la solution est dans la partie apocalypse. J'ai toujours pas relu ce passage.

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Il eut bien d'autres types de protentions collectives dans l'histoire de l'humanité et bien avant le monothéisme et après aussi... dans tous les cas ces grandes protentions collectives qui ont constitués des époques historiques, étaient toujours des horizons de PROMESSES. Cette promesse que Derrida a beaucoup parlé à la fin de sa vie, c'était son obsession à la fin de sa vie. Et d'ailleurs, sur son lit de mort, Derrida a écrit ceci, c'est sa dernière phrase : choisissez toujours la VIE. Lui qui a beaucoup pensé à la mort c'est absolument évident, à se donner la mort. Cette promesse c'est dont parle aussi Nietzsche, dans cette fameuse dissertation : La Généalogie de la morale.

Aujourd'hui, ça ne promet plus. C'est ça qu'annonce Florian et c'est ça qu'annonçait Nietzsche quand il parlait l'accomplissement du nihilisme. Nous sommes dans la parole de Florian face au nihilisme accompli, je ne dis pas que Florian est un nihilisme bien entendu! Je dis que Florian est là pris dans le piège du nihilisme. C'est dont témoigne Florian, c'est un témoin de cet accomplissement du nihilisme mais c'est aussi ce dont témoigne d'autres jeunes gens qui parfois commettent des crimes. Y compris contre eux-mêmes (suicide, et puis il y en a qui suicide les autres en se suicidant). Florian témoigne de la disparition de toute promesse, et l'accomplissement donc du nihilisme dans l'anticipation des 35 prochaines années...

Nous sommes au bord d'une bifurcation dans système mais une bifurcation qui peut conduire à ce que le système se mette à fonctionner absolument chaotique, totalement imprévisible. Et que c'est peu probable, nous sommes entrés dans la zone temporelle, où l'avènement d'une telle transformation est plus que probable.

Il n'y a pas que Florian qui énonce des propos accablants, les scientifiques accréditent l'absence de rêve. C'est à dire de promesse. Dans ce contexte (du réchauffement climatique), il faut poser la question de l'organologie de la volonté. C'est à dire la production des rétentions et des protentions tertiaires au service d'une fabrique d'une volonté collective aussi bien qu'une destruction collective de la volonté. Et là on est encore très proche de Nietzsche parce qu'il ne parle que de cela...

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CLARISSE HERRENSCHMIDT Les trois écritures, l'avènement de la monnaie, où elle montre l'apparition de la monnaie telle qu'elle est devenue dans les poches des gens sous forme de sous... ça a totalement transformé les horizons rétentionnels et protentionnels des gens... et à constituer une nouvelle époque protentionnelle. Par cette protention tertiaire : (C'est moi qui appelle comme ça). Il faudrait étudier en détail, les conditions qui permettent de produire et de fabriquer de la protention... Il faut décrire les conditions de la formation de la volonté... Nous sommes face à la question de la volonté, nous pouvons toujours ironisés avec la déconstruction, avec la critique du sujet moderne... nous pouvons toujours déconstruire, pas simplement en ironisant, mais très sérieusement... Pour répondre à Florian, nous devons nous remettre à travailler sur la question de la volonté. Il faut décrire les conditions de la formation de la volonté tout comme il faut décrire les conditions de la formation de l'attention.

Car finalement l'attention qui est un agencement de rétention et de protention c'est ce qui conduit à la production de forme à la volonté. Et l'attention c'est rendu possible pour quelqu'un qui attend, comme le disait Heidegger, l'homme est celui qui attend. La question de la volonté qui nous saisit ici en quelque sorte à la gorge, ce n'est pas d'abord la question de la liberté...

En générale, la question de la volonté se présente dans la pensée philosophique comme une faculté de l'homme qui est en faite issue de la liberté de l'homme. Là, elle se présente à nous dans cette façon qu'elle a de nous prendre à la gorge, pas tellement de la question de la liberté, mais comme celle précisément de la décision dans la nécessité, nous devons prendre une décision. Ça ne se présente pas à nous comme la liberté que nous aurions d'accepter ou de ne pas accepter. Ex: la continuation de la dégradation entropique de la vie sur terre.

C'est une décision que nous devons prendre face à une nécessité, elle se présente comme la question de la nécessité. Par ailleurs, dans un contexte, d'immense dénégation ou de déni. Tout cela se produit dans un contexte dominé par ce qu'on va appeler des industries des protentions tertiaires.

L'industrie des protentions tertiaires organise un énorme processus de dénégation et de déni quant à la situation contemporaine. Qu'est un processus scandaleux, criminel qui devrait conduire un jour ou l'autre à juger les personnes qui se sont livrés à tout cela. Parce qu'il menace la vie en tant que telle. Quand je dis juger, je ne dis pas pendre, condamner, emprisonner... on peut très bien juger sans aucune condamnation de ce type, simplement à juger à faire une dénonciation collective qui permet de dire à quelqu'un nous avons jugé que vous êtes un sale con et c'est une décision de notre temps. Il est très important de poser ces questions-là, de constituer une scène du jugement dans ce contexte, qui est un contexte vital.

Lutter contre une telle industrie des protentions tertiaires de la dénégation, cela requiert d'abord d'analyser d'abord, le fonctionnement et les conditions organologiques et pharmacologiques de possibilités. Car si une telle industrie est possible, c'est parce que nous sommes ainsi structurés bien entendu. Si non ces industries ne pourraient même pas nous affecter. Ces conditions de possibilités sont aussi les conditions de la formation de l'habitude.

Je parle de 3 types de formations :

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Ici, il faudrait reparler du rêve, comme source si non comme l'origine de la volonté. De la volonté entant qu'elle n'est pas simplement la volition. Et de ce que j'appellerai aussi des couches de la volonté ou des types de volonté car il y a des types de volonté. Le pouvoir de rêver, en tant qu'il serait source, si non la source ou l'origine de la volonté serait par là même une source primordiale de néguanthropie.

Et c'est aussi sous cet angle, qu'il faudrait appréhender le dreaming, tel que le pratique les australiens et Barbara (par vidéo, l'année dernière)... je formule ces hypothèses telles qu'elles devraient nourrir la plus grande question du néguanthropocène à savoir la volonté comme bifurcation néguanthropique. La volonté constituant aussi un tournant néguanthropologique.

Revenons sur la question de l'habitude, le capitalisme tel qu'il a fait le marketing son bras armé... le capitalisme est avant tout une technologie et une organologie des habitudes. Le capitalisme hyper-consumériste qui caractérise la période actuelle (les bigdatas, les réseaux sociaux)... Ce capitalisme hyper- consumériste est en outre avant tout une organologie et une pharmacologie des habitudes artificielles imposées par la grammatisation parvenue au stade de l'automatisation (intégrale et désintégrante) et au prix des stades successifs de la prolétarisation qui a conduit à la prolétarisation intégrale et à la désintégration totale... Livre Bernard Stiegler : la société automatique.

Ex: Alan Greenspan (2008, Premier homme automatisé : Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour la machine).

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À présent, se concrétise avec les bigdatas et comme gouvernementalité algorithmique quelque chose qui cependant commence à l'époque de Socrate, au moins. À savoir la prise des contrôles des esprits à travers des protentions et des rétentions tertiaires. Ce que décrit Socrate dans Phèdre... La théorie du conditionnement psychologique.

L'expérience de Milgram a permis de la mettre en évidence. Comment on peut manipuler des gens et à les amener à tuer. C'est une très longue histoire dont que je vous parle ici. Bien avant Socrate mais c'est à partir de Socrate qu'on en parle entant que telle.

Le Noûs (l'esprit en grec), cependant qui est pharmacologique, ? c'est ce qui se déshabitue?. C'est ce qui est capable de tuer ses habitudes mais toujours pour produire d'autres habitudes.

Parce que pour combattre ses habitudes, il faut produire une nouvelle liaison. Et cette nouvelle liaison qui est une transindividuation, devient nécessairement une habitude. La transindividuation c'est un devenir habituel, c'est ce qui grâce à la transindividuation est devenue habitable.

? La désindividuation, c'est ce qui fait qu'on quitte une habitude ? qui est devenue inhabitée, déserte, sans promesse, sans protention et que l'on est capable de migrer vers une nouvelle habitude, plus habitable, vers les bonnes habitudes. Puis, il y a la protention négative apocalyptique, dans laquelle nous sommes.



Trouble parce qu'il me fait penser à mon dessin, donc je vais mettre les couleurs par rapport au dessin. J'en suis là, dans mon dessin comme un retour qui revient au loup bleu.

Ce processus est donc celui de la transindividuation et c'est aussi ce qui constitue une économie des protentions collectives. Car ce que je décrivais tout à l'heure, comme des horizons protentionnels, ce sont des protentions collectives. Dans une société chamanique, tout le monde s'attend à ce que le chamane, produise telle ou telle chose et de fait il le produit. Il soigne les gens, il réalise de tas de processus, totalement incompréhensible. Ex: avoir son âme qui sort de son corps et s'en aller ailleurs...

Il y a des états neurochimiques qui produisent des phénomènes de ce type, très particulier et c'est ça qui constitue la vie des chamanes. Et la société chamanique est basée sur ces expériences neurochimiques très particulières... dresseurs de serpent... y a des sociétés mythologiques avec des horizons protentionnels et des rétentions collectives constitués par un Panthéon, des horizons monothéismes qui affirment la vie éternelle, l'unité divine... anticipation du progrès... Puis, il y a la protention négative apocalyptique, dans laquelle nous sommes. Dont, il faudra bien se demander un jour, qu'elles sont ces rapports avec l'apocalypse de Saint Jean et avec 4 cavaliers de l'apocalypse.

Ce qui conduit à l'esprit perdu du capitalisme qui ne tardera pas à perdre la raison. Pour cela qui ne faut pas confondre, l'esprit, la raison... tout ça se sont des dimensions bien différentes des unes des autres. Un capitalisme qui perd la raison c'est un capitalisme qui engendre un devenir fou du monde. Et on peut avoir le sentiment aujourd'hui, qu'on est plus seulement dans la bêtise systémique. D'ailleurs, ça fait 10 ans qu'avec Ars Industrialis que nous affirmons le règne de la bêtise systémique. Aujourd'hui, nous ne sommes plus dans le règne de la bêtise, malheureusement, nous sommes dans le règne de la folie. Je considère de prendre les manettes sans savoir où on l'emmène, c'est déjà une sorte de folie. Imaginez quelqu'un qui prendrait un avion avec 300 passagers à bord et s'en irait sachant ne pas conduire l'avion. Sachant même pas où il va, il est fou ce type là.

En toute époque de l'esprit, pharmacologique en diable c'est le cas de le dire. La question est de toujours savoir, au bénéfice de qui les autres habitudes qu'il s'agit d'acquérir en abandonnant ses mauvaises habitudes. Ces autres habitudes qui sont issues d'une déshabituation préalable. (Simondon désindividuation). Au bénéfice de qui ces nouvelles habitudes acquises par cette faculté organologique et pharmacologique sont-elles produites.

Quel esprit? Et qui produit une formation de l'attention, une formation de la volonté et une formation de l'habitude.

Au bénéfice de qui sont-elles produites ces habitudes. Par qui? À quel prix? Et en vue de quoi? Qu'elles sont les questions qui se posent dans ce que j'ai appelé aussi une pharmacologie de l'esprit. Nous sommes aujourd'hui, en pleine pharmacologie de l'esprit, ce que j'avais commencé dans " Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue". (Livre Bernard Stiegler)

Naomi Klein " Tout peut changer" (Livre), oui mais à quelle condition?

Si nous sommes entrain de nous précipiter dans ce mur ... C'est parce qu'il y a une organisation du renoncement. Y compris à l'intérieur qui organise cette organisation. Ils pratiquent de la dénégation et du déni. Mais avec des moyens, qu'il faut étudier et que je crois jamais finalement à part Nietzsche on a interrogé. À savoir, les protentions tertiaires comme conditions d'élaboration de la volonté. Je dis Nietzsche parce que Nietzsche parle de la gravure dans le corps dans cette scène dont beaucoup on dit qu'elle inspire Kafka dans la colonie pénitentiaire. Où on grave la mémoire de celui qui doit apprendre à promettre avec la torture. C'est un texte terrible la Généalogie de la morale. Il va falloir le relire d'un point de vue organologique et pharmacologique Et pas simplement d'un point de vue, de la Généalogie de la morale.

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idiotexte de Bernard Stiegler Habitude et protention sont les questions du jour, de ce séminaire.

Les habitudes ce sont les rétentions secondaires psychiques telles qu'elles se consolident en constituant dans des idiocracies qui sont le propre des idiotextes, ce que j'appelle les stéréotypes. Un stéréotype n'est pas forcement un truc idiot. Ce sont des automatismes, on appelle ça des habitudes, nous avons des habitudes personnelles et des habitudes collectives (la politesse, parler français...). Les rétentions secondaires collectives, elles deviennent des comportements collectifs... Dans la grande spirale relie les petites spirales entre-elles. La grande spirale-là peut être de ceux qui parlent français, ils sont rassemblés là dedans. Cela constitue l'individuation collective et la transindividuation. Les rétentions secondaires psychiques et collectives telles qu'elles constituent des stéréotypes et des habitudes, constituent les matériaux de la volition... ce qui est très important c'est que la volonté ce n'est pas la volition. La volonté c'est se qui rencontre des obstacles, et c'est ce qui est constitué par la confrontation de l'obstacle. La volonté est très proche de la quasi-causalité. Qui est capable de faire de cet obstacle qui est une nécessité, sa vertu. Sa capacité de surmonter l'obstacle. Si nous raisonnons comme cela, nous nous orientons vers une question de la vertu. Ce que nous appelons les catégories dans le séminaire que nous appelons catégorisations, on peut les voir comme des habitudes. Mais se sont des habitudes certifiées. Ce sont des habitudes qui ont une dimension, un statut de légitimité et de contrainte... c'est parce que ce sont des habitudes qui nous contraignent qui sont contraignantes entant qu'habitudes certifiées que nous pouvons dire : il a été absolument catégorique! Ça ne supporte pas la discussion, c'est comme ça. Chez les philosophes, le catégorique c'est ce qui appartient au transcendantal au jugement synthétique apriori (Kant)...

Le processus de catégorisation c'est le processus d'établissement d'habitude partagée...

Nous tous savons, plus ou moins, que tout s'écroule. Mais nous nous habitons, à l'idée, que nous n'y pouvons rien. Donc, nous faisons de la dénégation. Et nous cultivons nos petits territoires, de professeurs spécialisés de je ne sais pas quoi, de militants défenseurs de je ne sais pas quoi... en essayant de penser à autre chose.

01:01:00

Cette lâcheté internationale, à l'échelle planétaire... il faut nous réveiller de nos sommeils dogmatiques...dans le contexte de l'anthropocène qui doit nous emmener à rêver d'une néguanthropocène, non seulement à en rêver mais à réaliser ses rêves.


ong

Source Le Monde



Nous nous intéressons à une bifurcation qui s'appelle la volonté.

01:12:00

La nouvelle génération nativement numérique, qui est née du numérique toute nativité est toujours technologique... Maryanne Wolf commence son livre nous ne sommes pas nés pour lire et qu'elle explique qu'il faut tellement de temps pour transformer un cerveau (Reading Brain) et mes 2 gamins, eux non pas ce même cerveau. Ce qui constitue le cerveau noétique c'est véritablement sa capacité à intérioriser les rétentions tertiaires. Les circuits de transindividuation qu'ils les constituent et à devenir social...

Tout ça a des conséquences en termes de rapport intergénérationnel absolument fondamental.

Albert Ayler - New Grass - New generation

01:54:00

Qui conduit à la folie...

Je ne veux pas le savoir se mentir à soi-même qui est rendu possible par un clivage qui est au principe de la dénégation et du déni. Tout ça ce sont de l'économie du clivage. L'industrie des protentions tertiaires transforment ces processus de dénégation, de déni, de mensonge, de clivage.







Séminaire précédant





Ps: par Sara Baranzoni


L’Anthropocène, Stiegler crée une sorte de carré sémiotique
Entropie - - - Néguentropie
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Anthropocène (entropocène) - - - Néguanthropocène

Où la relation entre le couple Entropie-Néguentropie ne doit pas être entendue dans le strict sens de la physique, mais plutôt dans un sens organologique – et donc hautement pharmacologique. Ça signifie qu’entropie et néguentropie ne sont pas opposées, mais plutôt qu’elles constituent une dynamique de tendances, dont l’une ne peut jamais annuler l’autre, mais seulement la renverser par intermittence, parce que ce qui produit de la néguentropie est en même temps producteur d'entropie, et vice-versa.






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19 juin 2015